UNE PHOTO UNE HISTOIRE #1

           Lorsque ma mère a été hospitalisée, j’ai décidé de lui apporter nos albums photo pour que nous puissions les feuilleter ensemble. Ce moment, que je pensais simple et réconfortant, s’est transformé en une véritable plongée dans notre histoire familiale. Chaque photo que nous regardions devenait le point de départ d’une anecdote, d’un souvenir précieux.

Une photo en particulier a attiré
notre attention. 

C’était une image de nous deux, prise par mon père lors d’un pique-nique au bord du lac quand j’avais environ six ans. Le soleil brillait intensément ce jour-là, et on pouvait voir son visage illuminé par la joie. Elle portait une robe à fleurs et un chapeau de paille, tandis que je tenais fièrement un cerf-volant coloré.

En regardant cette photo, ma mère a commencé à raconter l’histoire de cette journée. Elle se souvenait de la préparation minutieuse du pique-nique, des sandwichs faits maison et des fruits frais soigneusement emballés. Elle se rappelait aussi comment j’avais insisté pour emmener mon cerf-volant, même si le vent était capricieux ce jour-là. “Tu étais tellement déterminé à faire voler ce cerf-volant,” a-t-elle dit en souriant. “Et quand il a finalement pris son envol, tu as éclaté de rire, un rire si pur et contagieux que tout le monde autour de nous s’est arrêté pour regarder.”

Nos conversations allaient bien au-delà des simples images. Elles nous ont permis de revivre des moments heureux, de redécouvrir des histoires oubliées. Ce qui devait être une courte visite s’est transformé en des heures de discussions, de rires et parfois de larmes, mais surtout, en un précieux partage de notre passé commun.
                                                                                 

© Thierry Abellan - thierry@abellan.info







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Les chroniques (t’)amères #1

Le principe: Résumer un film sans l’avoir vu, juste en se référant à l’affiche et au titre.
Aujourd’hui : L’amour ouf

           L’Amour Ouf, un film qui va vous retourner le cœur et le cerveau !

L’Amour Ouf, c’est l’histoire de deux âmes qui brûlent la chandelle par les deux bouts... et si jamais il reste un peu de cire, ils la mangent.

L’Amour Ouf raconte l’histoire de Léo et Mila, deux inconnus qui se rencontrent dans des circonstances complètement rocambolesques. Tout commence quand Léo, un motard un peu rebelle et écorché vif, crève son pneu au milieu de nulle part. Mila, elle, est une artiste passionnée qui voyage avec sa petite voiture remplie de peintures et de croquis. Elle s’arrête pour l’aider, et, entre eux, c’est un coup de foudre électrique... mais un coup de foudre un peu tordu.

Ils décident de faire un bout de chemin ensemble, chacun pour ses raisons : Léo cherche à échapper à ses démons, tandis que Mila rêve de trouver l’inspiration pour une œuvre ultime. Au fur et à mesure, ils se lancent des défis de plus en plus fous pour prouver leur amour : traverser un champ de mines émotionnelles, danser dans une gare bondée en pleine nuit, ou encore chanter leur amour du haut d’une falaise.

Mais tout n'est pas si simple. Léo a un passé mystérieux et sombre qu'il tente de fuir, et Mila, sous son air d'artiste bohème, cache elle aussi des blessures. Ensemble, ils vont explorer les limites de ce qu'ils sont capables de donner pour l’autre, quitte à se perdre dans un tourbillon de passion toxique. Leur relation devient une sorte de jeu dangereux, où ils se testent constamment, cherchant la limite de ce qu'ils peuvent supporter par amour.

La scène finale est à couper le souffle : sous un coucher de soleil rougeoyant (celui de l’affiche), Mila fait face à Léo pour lui dire qu’elle doit le quitter afin de retrouver sa propre identité, de se retrouver elle-même. Mais Léo, dans un geste désespéré, l’embrasse une dernière fois, la suppliant de rester. La tension est si forte qu’on s’attendrait presque à ce que le ciel explose au-dessus d’eux.

L’Amour Ouf c’est une histoire d’amour intense, où la passion est à la fois un refuge et une prison, un feu qui réchauffe mais qui finit par tout brûler.

L’Amour Ouf : un film à voir si vous aimez l’amourouf !

© Thierry Abellan - thierry@abellan.info






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Espèce d’orchidoclaste

Insultez avec classe !

Le terme « orchidoclaste » désigne une personne particulièrement agaçante ou irritante. Étymologiquement, il provient du grec ancien, combinant « orkhis » (testicule) et « lastós » (brisé), ce qui en fait un terme péjoratif signifiant littéralement "casse-couilles". Utilisé rarement, il évoque quelqu'un qui perturbe l'harmonie par sa présence.

Espèce d’orchidoclaste !

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Strépia


         Strepje
petit chat d’amour, que j’appelle Strépia depuis le début de notre rencontre il y a 4 ans.. Tu as eu du mal à me comprendre au début. Mon accent français sûrement. Tu me regardais avec  tes grands yeux noisette d’un air tellement étonné, que l’on pouvait apercevoir d’énormes points d’interrogations au dessus de ta tête. Toi petite chatte née en Flandre. Je suis désolé mais mon néerlandais est en dessous du niveau de la mer du nord. Il me semble que tu as commencé à me comprendre, quand c’est moi qui te donnais ton « snoupia » (friandise qui s’écrit Snoepje je crois, mais qu’en bon français je traduis par snoupia)
 
Tu es l’amour de ta maman. Elle me raconte souvent comment elle t’a rencontré. Ca ne pouvait être que toi. Ta petite tête dans ce panier à côté de ta sœur était une évidence. Tu étais si jolie. Quand son ami lui a dit que tu étais destinée à quelqu’un d’autre, son cœur s’est serré et elle a tellement insisté que son amie a cédé. Parce que c’était toi, parce ce que c’était elle. Cet amour fusionnel et partagé qui rayonne dans toute la maison me comble de bonheur.

Depuis nous avons beaucoup voyagé tous les 3. Tu as pris l’avion, le train, fait beaucoup de kilomètres en voiture, et tu as toujours été le plus merveilleux des compagnons. Pas une plainte, pas un pipi, tu es exemplaire. Je crois que le simple fait d’être avec nous te réconforte et te remplit de joie.

Je n’aurais jamais cru que mon vieux cœur de rockeur puisse un jour fondre face à une petite boule de poils. Et même si le matin en frottant mon pantalon noir, celui que tu adores quand par erreur je le laisse traîner, je t’appelle ‘sac à poil’, que je te poursuis dans toute la maison en disant que je vais te raser… sache que je t’aime que je t’adore. Tu es notre petit chat d’amour.

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Ne me volez pas mes années 80

          J’utilise souvent Blablacar, et ce sont toujours de belles, ou du moins de singulières rencontres. Samedi dernier, un petit aller-retour vers Saint-Pierre-la-Mer pour prendre un peu l’air du large. 

Nous sommes sur la route, 1h30 de trajet devant nous, et pour passer le temps, mon chauffeur me demande s’il peut mettre la radio. La musique, c’est toute sa vie. Étant de nature conciliante, je dis "Ok". 

- « J’écoute beaucoup Radio Nostalgie, il y a de tout, et pour tous les goûts » me dit-il. Aïe, mauvaise pioche. Mais pour si peu de temps, je vais tenir le coup. Et là, très vite, l’autre glandu derrière son micro annonce une SPÉCIALE ANNÉES 80. Nous tenons là un sujet de conversation. Étant à peu près du même âge, ces années-là, ça nous parle ! On va éviter les sujets qui fâchent, comme la politique – Tonton reste un terrain miné – et on se concentre sur ce que, selon lui, tout le monde aime : les chansons de cette décennie. Je reste poli.

Le volume monte, les refrains défilent, et il ne faut pas longtemps pour que mon chauffeur, tout à son enthousiasme, commence à fredonner. Il ne fait pas qu’écouter : il connaît les paroles par cœur. Chaque morceau le met en joie. Il s’enjaille comme jamais. Il se croit dans un karaoké, ma parole ! Heureusement qu’il est assis, sinon j’aurais droit aux chorés qui vont avec !

J’ai eu droit à toute la clique : 

Des femmes libérées qui voulaient aller danser avec Lili au Macumba. Des partenaires particuliers en rouge et noir, et plus près des étoiles. D’autres qui n’avaient besoin de rien, mais envie de moi, pour une nuit de folie. Un qui avait cassé la voix mais jouait du piano debout. Des burnes qui ne comptaient pas pour des prunes. Max qui était libre. Un qui préférait l’amour en mer. Et autres Goldmaneries toutes aussi vomitives. 

Sacré programme. 

Ah oui, j’oublie toutes les Sardouillades aussi, car j’en jaunit à l’idée (malheureusement, ceux qui nous les broutaient dans les années 60 et 70 ont squatté aussi les années 80). Fatigue. 

Je ferais également l’impasse sur toute la soupe internationale. Je me fâcherais avec trop de monde.

En moi-même, je me suis dit : heureusement que certains ont eu la décence de ne faire qu’un passage éclair.

Quand je parle des années 80 avec certaines personnes, j’ai l’impression de ne pas avoir vécu sur la même planète. Ce sont MES années. J’avais 20 ans et toutes mes dents. On pogotait sur les Bérus, OTH, les Sheriffs, les Wampas, les Négresses, Ludwig, la Souris et bien d’autres joyeusetés sautillantes et endiablées.

Loin de moi l’idée de juger mon chauffeur, car, comme le disent souvent mes amis, je suis un peu sectaire musicalement parlant, et je ne veux pas me la raconter en jouant les vieilles rockailles sur le retour. Mais BORDEL, il n’y avait pas que votre merde dans cette décennie, alors par pitié : ne me volez pas mes années 80 !



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Autoportrait de confiné

En cours

En ces temps de confinement, il faut bien s'occuper un peu. Je me suis donc imposé ce petit exercice photographique.
Un auto portrait par jour jusqu'au déconfinement :

https://thierryabellan.com/2020/autoportrait-confine/album/




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Exposition

Exposition : Femmes Inspirantes : Un réel plaisir de voir mes photos et les textes de Catherine exposés place du capitole en ce jour du 8 mars, journée internationale pour les droits des femmes


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Exposition - Dans les coulisses d’une collection

Bon ca y est, mes photos sont "enfin" rentrées au musée 😀 Mais bon dépêchez-vous, elles n'y restent que jusqu'au dimanche 3 novembre ;) Fondation Bemberg - Service Educatif  Merci à Rachida pour le témoignage et les photos.

#VERNISSAGE Ce soir à 18h à la fondation Bemberg (hotel D'Assezat, place d'Assezat 31000 Toulouse). Passez nous voir !
Photographies : Thierry Abellan, Mélissa Lebreton
Montage vidéo : Jonathan Nicolas
Associations : Bell'Arc En Ciel, #reflet31



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L’accessibilité à l’Art... Franchir la porte d’une galerie, d’une bibliothèque, d’un musée n’est pas chose aisée pour tout le monde. Et pourtant, l’Art est un bien pour tous. C’est tout le sujet de “Dans les coulisses d’une collection” à la Fondation Bemberg à Toulouse. Héléna et Guy Motais de Narbonne, des “passeurs d’Art”, ne concevant celui-ci que dans le partage ont permis aux publics de deux associations Reflet 31 et Bell’ Arc en Ciel de découvrir leur collection personnelle en Juin. Et puis des appareils photo “traînant” par là, ceux de Thierry Abellan et de Mélissa Lebreton ont fait le reste avec humanité et talent, le résultat que nous avons découvert est sublime, mettant sous la lumière des personnes tout en les révélant. Un beau partenariat avec la Fondation Bemberg, les associations Reflet 31, Bell’ Arc en Ciel, Cultures du Cœur.Ciel, Cultures du Cœur. Rachida Lucazeau

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(En d'autres termes: Suffit de demander gentiment)